top of page

Trouble du spectre de l'autisme

Madame Jacquet Elodie

Dans le cadre du cours de "Trouble du spectre de l'autisme", nous avons été amenés à lire les ouvrages : "Pratique de l'intervention individualisée" de N. Montreuil et G. Margerotte et "Evaluation et intervention auprès des comportements-défis." de E. Willaye et G. Margerotte. Nous avons dû choisir un chapitre, le résumer et expliquer en quoi c'est un apport pour l'orthopédagogue.

Pratique de l'intervention individualisée 

Unité 2 : Les objectifs

  • Résumé

 

Ce chapitre nous explique comment rédiger correctement un objectif. 

 

Dans un P.E.I (Programme Éducatif Individualisé), il est exprimé en terme de comportement. 

 

L’objectif visé doit être observable et mesurable. Pour cela, il doit être formulé avec un verbe précis comme « boire, montrer du doigt, récite… »

Ainsi, tous les acteurs entourant l’enfant pourront comprendre et observer à leur tour l’objectif poursuivi. Il est donc essentiel d’amener le plus de précisions possible afin qu’il n’y ai pas de mauvaise interprétation.

 

Il faut donc préciser une action, un moment, un lieu, le matériel éventuel et les intervenants. 

 

Mais attention !

Ce n’est pas par ce que l’enfant arrive à faire une tâche à un certain moment, à un certain endroit que ça va se généraliser. Il faut donc préciser à l’enfant que les conditions peuvent changer. 

 

Il faut que l’objectif soit formulé avec une condition pertinente : « Marie sera capable de formuler une demande lorsqu’elle est confrontée à une difficulté lors d’une tâche. » Cet objectif est mesurable dans n’importe quel contexte (école, maison, activités…)

 

Il ne faut pas oublier le fait que l’enfant doit atteindre cet objectif et le continuer seul. Il faut donc qu’il sache le faire seul et de sa propre volonté et non lorsqu’on lui demande. 

 

L’énoncé de l’objectif doit indiquer les critères de réussite. En effet, il faut préciser un seuil minimum afin de déterminer à partir de quel moment la personne a adapté le comportement de manière durable. On peut donc ajouter un indicateur de temps, un minimum de fois à atteindre… (Exemple : Mettre son pull correctement 7 jours sur 7)

 

À éviter :

 

Les verbes suivants sont à éviter lors de la formulation de l’objectif, car ils décrivent un processus et non un résultat : écouter – apprendre – savoir… 

Il faut donc trouver des verbes plus précis comme « Dire » ou « écrire à la place de « savoir » par exemple.

 

Il faut également viser ce que l’enfant doit réussir à faire. 

 

 

 

  • Pourquoi avoir choisi ce chapitre ? 

 

Bien que la formulation d’un objectif ait été abordée en cours, je ne me sentais pas totalement à l’aise avec celui-ci. En effet, nous avons dû formuler un objectif dans le cadre d’un travail, mais nous avons dû le recommencer plusieurs fois, car la formulation n’était pas correcte ou manquait de précision. 

 

J’ai donc choisi ce chapitre afin de m’informer au mieux sur ce que l’on doit et ne pas faire et quelle est l’importance de la bonne formulation de l’objectif.

 

Après la lecture, je ressors rassurée et mes idées sont claires quant à la formulation d’un objectif.

 

 

  • Apports de ce chapitre pour ma pratique d’orthopédagogue 

 

 

J’ai choisi ce chapitre, car dans ma future pratique professionnelle je serai menée régulièrement à fixer des objectifs. En effet, afin de venir en aide à un bénéficiaire, je fixerai un objectif par rapport à son besoin dominant. Suite à cet objectif, je mettrai des méthodes et des outils en place. Afin de voir la progression et leur efficacité, je devrai régulièrement voir si l’objectif est atteint. 

 

De plus, ce chapitre propose à la fin des tableaux qui aident à formuler un objectif avec des exemples pour s’assurer de la bonne compréhension du support proposé. Ce tableau me sera très utile tant pour mon AIP que pour ma future pratique.

Evaluation et intervention des comportements-défis 

Chapitre 1 : définition de la problématique

  • Résumé 

 

Ce chapitre aborde et définit le sujet de « La déficience intellectuelle sévère à profonde » et/ou de l’autisme chez les personnes adultes. 

 

L’autisme est fortement lié à la déficience mentale, car il présente des caractéristiques similaires.

 

Une personne ayant une déficience intellectuelle a un QI en dessous de 35 et a des une capacité d’adaptation limitée. Or, nous avons vu au cours d’intelligence en question que l’intelligence est la capacité à s’adapter à toute situation en mobilisant des stratégies. 

 

Ils expliquent que c’est souvent un public délaissé alors que c’est avec eux que les défis sont les plus importants.

 

Le retard mental : la personne passe un test de QI individuel et doit avoir un résultat inférieur à la moyenne de minimum 70 (donc de 35). 

Il doit avoir une altération de l’adaptation dans au moins 2 de ces secteurs : communication, autonomie, vie domestique, aptitude sociale, mise à profit des ressources de l’environnement, loisirs, travail, santé et sécurité, utilisation des acquis scolaires. 

 

Trouble autistique : Au niveau social, il y a une altération des comportements sociaux non verbaux. Ne sait pas entretenir une relation avec des personnes de son âge. Ne partage pas ses réussites ou ce qu’il aime spontanément avec les autres. N’a pas de réciprocité sociale ou émotionnelle.

Au niveau de la communication, il y a un gros retard de langage. Ils ont du mal à soutenir une conversation et répètent souvent la même chose. N’arrivent pas à adopter un comportement social ordinaire en imitant ce qu’ils voient.

Concernant les comportements, intérêts et activités, ils se passionnent pour un seul et même sujet et n’arrivent pas à s’intéresser à autre chose. Ils sont attachés à une routine, à des habitudes. 

 

 

 

Les personnes ayant une déficience sévère sont caractérisées comme :

  • exclue de la société dans les milieux ordinaires

  • difficiles à aider

  • ont une réduction de leurs droits

  • ayant plus de risquent de vie, travaille, jeux

  • ayant moins de capacités à se défendre eux-mêmes

  • plus besoin d’être accompagné, aidé

 

« Comportement problème » et « comportement-défi » 

 

Il existe différentes terminologies pour définir ce qu’est « un comportement problème ». 

  • Comportement agressif

  • colère

  • destructrice

  • pose un défi aux intervenants

  • trouble de la conduite

(L’Abbé et Morin 1999)

 

Voici quelques critères qui permettent de nous alerter s’il s’agit d’un comportement-défis : 

 

  • Est un danger pour la personne

  • Est un danger pour autrui

  • Risque de s’aggraver s’il n’y a pas d’intervention

  • Rend l’intégration sociale difficile

  • Rend les apprentissages impossibles

 

 

Comportement problème : cause individuelle, la majorité est des adultes et des hommes chez les personnes non verbales, augmente avec l’âge…

 

Comportement défis : cause environnementale. Est plus encourageant que le terme « problème ». Plus fréquent chez les hommes, l’âge a un impact.

 

 

--> Plus la déficience intellectuelle est forte, plus il y a de comportements-défis et plus la personne vit dans un milieu collaboratif.

Un trouble grave du comportement est un comportement autodestructeur et stéréotypé.

 

 

 

  • Pourquoi avoir choisi ce chapitre ? 

 

J’ai choisi ce chapitre car il met en évidence beaucoup d’études de cas ce qui rend l’explication concrète. De plus, je voulais m’informer sur le sujet même de l’ouvrage qui est la déficience intellectuelle et l’autisme chez les adultes. 

 

  • Apports de ce chapitre pour ma pratique d’orthopédagogue 

 

En tant qu’orthopédagogue, je serai peut-être menée à aider des personnes ayant une déficience intellectuelle ou ayant un spectre de l’autisme. Ce chapitre m’a donc éclairé sur certains points qui pourraient m’être utiles plus tard. Plus particulièrement, je trouve qu’il consacre une grande importance aux « Comportements problèmes » et aux « Comportements défis ». Ces termes m’étaient inconnus. Je sais donc maintenant comment les identifier et qu’elles sont les actions à mettre en place.

  • Montreuil, N & Magerotte, G. (2008). Pratique de l’intervention individualisée. (1er éd.). s.l : Edition de boeck. Bruxelles.

 

  • Willaye, E. & Magerotte, G. (2013). Évaluation et intervention auprès des comportements-défis. Déficience intellectuelle et/ou autisme. (2e éd.). s.l : Edition de boeck supérieur. Louvain-la-Neuve. 

bottom of page