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Dyspraxie

Madame Jacquet Elodie

Dans le cadre du cours de "Dyspraxie", nous avons, en groupe, pris connaissance, modifié et complété le PIA d'un élève scolarisé à Defré. 

Voici notre travail en PDF :

Nous avons également été menés à lire un article ou un ouvrage traitant du trouble praxique. J’ai lu le livre « L’effet domino « dys » » (2009) de Roselyne Guilloux ( neuropsychopathologue des apprentissages scolaires). Ce livre aborde tous les troubles dys ainsi que le trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité. L’auteur vulgarise la description et les explications scientifiques, ce qui rend le contenu accessible pour tous.

J’ai donc résumé le chapitre 6 sur la dyspraxie.

  • Résumé du chapitre 6 : "La dyspraxie" 

La dyspraxie est la difficulté d’effectuer des actions coordonnées. Lorsque la praxie est apprise, le geste s’enregistre dans le cerveau ce qui va permettre au mouvement d’être automatique. Ainsi, l’enfant pourra se concentrer sur une autre tâche cognitive plus complexe.  

 

On distingue plusieurs sortes de praxie : 

  • Constructive (calligraphie)

  • Associée à l’utilisation des objets (crayon)

  • Domine la sériation temporelle (succession d’étape)

 

Étapes de l’acquisition de la praxie chez l’enfant :

 

Plusieurs formes de dyspraxie : 

  • Visuo-spatiale 

  • Idéatoire Idéomotrice 

  • De l’habillage 

  • Constructive non visuo-spatiale

 

Un enfant dyspraxique comprend le but à atteindre et la consigne donnée. Il est motivé et a la volonté de bien faire. 

Il écrit en essayant encore et encore, mais toujours maladroitement. Ça nécessite une grande concentration pour lui, cela va donc l’épuiser rapidement et il ne sera pas apte à réaliser une autre tâche. Il aura du mal à transférer des apprentissages pourtant acquis dans la situation de départ. L’apprentissage de nouveaux gestes lui demande beaucoup d’efforts. Il ne sait pas coordonner ses actions. Pour les aider, il faut décomposer l’action, lui montrer étape par étape. 

L’écriture et le dessin chez l’enfant dyspraxique :

  • Lettres difformes, faites en plusieurs fois, l’enfant sait à quoi elles ressemblent à la fin.

  • Trace maladroitement, les lettres sont trop grandes ou trop petites, ne sait pas écrire sur les lignes.

  • Pour le dessin, il visualise clairement le résultat qu’il veut obtenir dans sa tête, mais le résultat sera beaucoup moins précis. Son dessin ressemblera à un brouillon et l’enfant s’en rendra compte, il ne vivra donc pas bien les « faux compliments » que lui feront les personnes qui l’entourent. 

  • Lien avec l'orthopédagogie 

Cet article explique le développement normal de la praxie ainsi que les actions qu’un enfant est censé savoir-faire à un certain âge. En tant qu’orthopédagogues, nous serons amenés à apporter notre aide à un enfant ou une personne ayant déjà été soumise à un diagnostic, mais pas toujours. L’orthopédagogue doit beaucoup observer. Connaitre le développement normal de la praxie permettra de signaler un éventuel retard ou une incapacité chez l’enfant, et ainsi, conseiller de passer des tests chez un professionnel. 

Nous devrons donc collaborer avec les différents acteurs qui entourent la personne dyspraxique. Par exemple, pour l’enseignant, nous pourrons tout d’abord lui expliquer correctement ce qu’est la dyspraxie, mais aussi lui conseiller d’éviter de mettre l’enfant dans une situation de double tâche afin qu’il ne soit pas en surcharge cognitive. 

  • Guilloux, R. (2009). L’effet domino « dys ». Montréal. Chenelière Éducation

 

 

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