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Dyslexie - Dysorthographie

Madame Genard Nathalie

Article 

Dans le cadre du cours de "Dyslexie - dysorthographie", nous devions choisir un article scientifique ou de vulgarisation et en faire une analyse. J'ai donc choisi l'article "La dysorthographie, besoins spécifiques d'apprentissage. Aménagements raisonnables." de la Fédération Wallonie-Bruxelles. 

  • Justifier le choix de l'article 

 

Après avoir cherché longuement des articles scientifiques sur la dyslexie, je me suis rendue compte que je n’en savais pas assez sur le sujet de la dysorthographie. Je me suis donc penchée sur un article de « vulgarisation » afin d’être certaines que les informations que j’allais lire seraient compréhensibles. 

 

L’article que j’ai choisi provient de la Fédération Wallonie-Bruxelles, c’est donc un contenu originaire de Belgique, mais également une source sure. 

 

Après avoir parcouru vaguement les titres qu’il aborde, le contenu m’a fortement intéressé. En effet, il donne une définition simple de la dysorthographie, mais aussi ses origines, ce qu’elle induit, les troubles associés, les différents types de dysorthographies… 

 

Ce qui m’a particulièrement attiré c’est le chapitre sur les « Points d’attention ». Dans celui-ci, plusieurs points d’alertes sont précisés. En tant qu’institutrice je serai confronté à différents profils d’enfants et je sais qu’il est très important d’agir vite en cas de trouble Dys, car plus l’enfant est aidé tôt, plus on pourra le soulager de son trouble de façon efficace. 

 

Cet article pointe, serte les points faibles qu’engendre la dysorthographie, mais également les force que cela développe. J’apprécie fortement que même dans la difficulté on arrive à en ressortir des forces. 

 

Pour terminer, des aménagements ainsi que des pistes comportementales sont proposées à adapter/adopter en général et dans toutes les matières scolaires. 

  • Ce que j'en ai appris 

 

Avant de lire cet article, je connaissais les différents types de dyslexie, mais j’ignorais que les mêmes types de dysorthographie existaient :

La dysorthographie phonologique : difficulté de retranscrire l’oral, difficulté d’écrire les phonèmes. 

Dysorthographie de surface : incapacité d’orthographier des mots fréquents. 

Dysorthographie mixte : rassemble les deux.

 

J’ignorais également que les enfants ayant un trouble de l’orthographe pouvais avoir des problèmes d’orientation temporelle et spatiale, ainsi qu’une latéralisation tardive. 

 

La partie de cet article que j’apprécie fortement est l’énonciation des points forts que développe un enfant dysorthographique. En effet, j’ai appris qu’ils avaient une imagination plus développée, une façon de penser originale, des habilités artistiques, un esprit vif, mais aussi une capacité de raisonnement rapide, la mémoire visuelle est plus développée, ils font preuve de plus de sensibilité et d’empathie.

 

Cet article étant en accord avec le cours, il ne m’a pas appris plus d’éléments, mais a plutôt complété ou précisé ce que je savais déjà.

  • Analyse critique 

 

Pour commencer mon analyse critique, je tiens tout d’abord à préciser les similitudes et/ou les différences entre cet article de la Fédération Wallonie-Bruxelles et le cours « d’Introduction à la dyslexie – dysorthographie. » 

 

Comme dis dans le cours, la dysorthographie peut être un trouble isolé, ce qui veut dire qu’il n’est pas nécessairement accompagné de la dyslexie ou d’un autre trouble. L’article confirme cela, ainsi que le fait que ce trouble soit d’origine neurologique, qu’il persiste toute la vie et qui soit héréditaire. 

 

Le cours et cette source sont donc en accord avec la définition de la dysorthographie. 

 

 

Cet article aborde les comportements que peuvent adopter les enfants dysorthographiques. Comme vu au cours, certains enfants essayent de cacher leur fautes en écrivant leurs mots en petits et en collants les lettres les unes aux autres. 

Ils précisent également que les enfants ayant un trouble de l’orthographe ont des difficultés à effectuer une double tâche.

 

Ces enfants se fatiguent très vite car écrire est une tâche complexe qui leur demande beaucoup d’énergie et de concentration. 

 

Le point important pour lequel les deux sources se rejoignent concerne les aménagements, comme sensibiliser la classe de l’élève, expliquer pourquoi il bénéficie de certains outils, le placer devant le tableau, l’encourager, utiliser les différents canaux d’apprentissages, adapter les consignes ainsi que les supports…

 

Il est important d’être dans une démarche bienveillante, d’encourager l’enfant, de ne pas le punir ou le pénaliser par rapport à son trouble, de trouver avec lui ce qui lui convient le mieux par rapport aux apprentissages, en parler avec les parents… Mais également adapter les évaluations en lui laissant plus de temps par exemple. 

 

Selon moi, cet article devrait être lu par tous les enseignants et parents ayant un enfant dysorthographique car il va à l’essentiel tout en parlant des principaux sujets comme les difficultés que l’enfant rencontre, ses forces et ses faiblesses ainsi que les aménagements à mettre en place. 

 

Il est facile à le lecture et à la compréhension car il ne s’éternise pas dans des détails et des explications à rallonge et n’emploie pas de vocabulaire scientifique complexe. 

 

De plus, il est en accord avec le cours d’Introduction, et apporte même des éléments en plus. 

  • SCHYNS, M-M (2018). La dysorthographie. Besoins spécifiques d’apprentissage. Aménagements raisonnables. Fédération Wallonie-Bruxelles. En ligne : https://ligue-enseignement.be/assets/Dysorthographie.pdf. Consulté le 23 décembre 2020.

  • Genard, N. (2020). Introduction à la Dyslexie-Dysorthographie. Document non publié. HE2B, Bruxelles. 

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