Sociologie du handicap
Madame Jacquet Elodie
Dans le cadre du cours de "Sociologie du handicap", nous avons dû énoncer ce que le cours nous a apporté au niveau personnel et professionnel.
Nous avons également visionné la vidéo " « Extra-ordinaires » trisomique ou autisme, ils veulent vivre comme les autres." et rédigé notre réflexion sur le sujet de l'intégration des personnes ayant un handicap dans la société.
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Apports du cours

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Résumé de la vidéo
Laura : trisomie 21
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A eu peur quand elle a compris qu’elle était trisomique
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Envie d’avoir une vie normale
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Elle assume sa différence
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Le regard des gens est difficile
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A déjà reçu des insultes blessantes, mais ne savait pas ce qu’elle avait donc ne comprenait pas
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Il est difficile de trouver un travail, car « le handicap mental fait peur »
Emeric : Autiste
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N’arrivait pas à s’exprimer quand il était petit ce qui le mettait en colère
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Beaucoup de crises violentes étant petit
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Avait des difficultés à communiquer
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Beaucoup de troubles sensoriels
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Ses parents n’ont jamais abandonné la volonté de l’aider. Ils ont donc testé des méthodes différentes comme la méthode Teach qui a beaucoup aidé Emeric.
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A commencé à parler à 5 ans
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Comme toutes les personnes autistes, il adore parler du même sujet (la météo). Cela engendre le fait qu’il consacre moins de temps à apprendre d’autres choses, il s’isole et fait fuir les autres.
Se rassemble le mercredi avec des amis étant autistes comme lui et avec 2 éducatrices. Cela leur permet d’apprendre à être plus sociable. Ils ne savent pas comment communiquer, mais ils voient que c’est important.
Ce qui est difficile pour eux ce sont les autres, mais ils savent qu’il y aura toujours des gens compatissants.
Eloïse : Autise asperger
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Est consciente qu’elle n’est et n’a jamais été comme les « neurothypique » (personne ordinaire sans handicap, déficience, trouble).
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A du mal à les comprendre, pourquoi les gens mentent ?
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Étant petite, elle était violente envers elle-même, se fait du mal, car elle était incapable de s’exprimer.
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Ne sait pas exprimer les émotions. Ton oral monotone.
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Pour exprimer les émotions, elle va imiter ce qu’elle voit.
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À force, sourire est devenu un réflex.
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Elle portait des lunettes et un casque, car elle est sensible au bruit et à la lumière. Ne pouvait pas aller en excursion scolaire, car peur qu’elle fasse une crise.
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A envie de s’intégrer dans le monde des autres. Envie d’aller vers les autres.
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Quand elle est amoureuse, elle ne mange plus et ne sait plus bien parler.
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Elle sensibilise elle-même sa classe en expliquant ce qu’est l’autisme d’asperger.
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Est contente d’être dans un collège. Ça l’a sauvé. Elle n’aimerait pas être dans un hôpital ou autre.
Magalie : autiste asperger
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Est décalée, maladroite
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Enseignante, mais n’a aucune autorité, phobie sociale
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Elle découvre qu’elle est autiste à 38 ans
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Elle a peur que les gens lisent dans ses pensées
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A un fils autiste : Julien. Elle sait anticiper ses crises et le comprend
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Elle aurait plus de mal à avoir un enfant non autiste
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S’excuse tout le temps en disant que Julien est autiste pour justifier son comportement « excusez-moi il est autiste ». A l’impression de s’excuser d’exister.
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Elle pense que son fils est très intelligent. Elle est consciente qu’il a surement un retard mental, mais pas de déficience intellectuelle.
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L’école n’a pas voulu de Julien, ils voulaient le mettre dans l’enseignement spécialisé, mais Julien a besoin de l’école selon elle.
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Il est difficile pour elle d’être en couple avec quelqu’un, elle a donc demandé le divorce, mais s’entend toujours très bien avec le papa. Julien est en garde alternée.
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Julien adore la piscine. Elle aime le voir jouer dans l’eau, car c’est un enfant parmi d’autres enfants.
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Elle a très peur de la façon dont on va le traiter quand elle ne sera plus là.
Les parents jouent un rôle super important. Ils font tout pour que leur enfant se sente bien.
L'enfant a du mal à quitter ses parents et inversement.
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Ma réflexion sur l’inclusion des personnes à handicap dans le milieu professionnel
Lors des heures de cours, je me suis rendue compte que le souci que l’on a avec les personnes ayant un trouble autistique ou trisomique est que l'on essaye qu’elles entrent dans notre monde sans essayer de comprendre le leur.
C’est la société en générale qui exclut les personnes à handicap. Pourtant, ils ne manquent pas de volonté. Ils persistent à vouloir intégrer notre monde, ils ne se découragent pas, alors pourquoi nous nous n’essayons pas de comprendre le leur ?
Du point de vue des personnes ayant un handicap, au niveau du milieu professionnel, ils ont envie de travailler, d’être indépendants, d’apprendre…
Au niveau des employeurs, des enseignants… cela me parait plus compliqué. Comme dit dans la vidéo, un enseignant ne voulait pas d’Eloïse dans sa classe, des employeurs ne voulaient pas embaucher Laura alors qu’elle s’exprime très bien donc sans bonnes excuses apparentes.
Le problème ne vient donc pas des personnes à handicap, mais bien des autres.
Et cela est valable également pour le regard des gens dans la rue, des enfants dans leur classe d’école…
On devrait s’inspirer de l’ouverture d’esprit, de la tolérance et de la compréhension de ses personnes « extra-ordinaires ».
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Jacquet, E. (2020). Sociologie du handicap. Document non publié. HE2B Defré. Bruxelles.
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Lebas, S. (2018). Extra-ordinaire. Vicéo en ligne : https://www.rtbf.be/auvio/detail_extra-ordinaires?id=2687211. Consluté le 20 décembre 2020.