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Enfants malades

Monsieur Docquiert Pascal

Dans le cadre du cours "d'Enfants malades", nous avons dû réaliser un travail réflexif sur ce que le cours nous a appris et apporté.

Le cours « d’enfants malades » était un cours que j’attendais impatiemment. En effet, étant institutrice primaire et ayant fait mon TFE sur ce sujet, j’étais très intéressée par celui-ci. 

 

Avant de découvrir ce cours, je pensais connaitre les informations générales de l’enseignement de type 5. Après la première séance, j’en avais découvert d’autant plus et cela a précisé et modulé mes savoirs.

 

  • Informations que je connaissais :

 

  • Type d’enseignement destiné aux élèves atteint d’une affection corporelle ou mentale. 

  • S’étend sur des classes de maternelle, primaire et secondaire

  • Destiné à des enfants malades placés en institution longue durée ou en séjour bref

  • Il y a deux types : le type 5A est pour les séjours à longue durée et donc pour des maladies physiques alors que le type 5B concerne les séjours brefs pour les élèves ayant un traumatisme mental. 

  • Lorsque nous parlons de maladie, nous entendons aussi les résidents en convalescence pour des cancers, mucoviscidoses, etc., mais nous trouvons également des enfants ayant un trouble psychique grave qui réclament un suivi psychiatrique comme les phobies, les tentatives de suicide, l’anorexie... 

  • Les heures de cours dans le type 5 sont agencées différemment que dans l’enseignement ordinaire étant donné que les élèves sont aussi hospitalisés, ont des rendez-vous avec des psychologues, des spécialistes médicaux…

 

 

  • Mes découvertes

 

  • L’existence de l’EHD. Pour les enfants malades devant rester chez eux ou étant à l’hôpital, il existe des aides spéciales comme l’association École à l’Hôpital et à Domicile dont j’ignorais l’existence. C’est une infrastructure très riche, car elle collabore avec tous les acteurs qui entourent l’enfant comme les parents, le médecin, le PMS… 

 

Cela me sera utile en tant qu’orthopédagogue, car connaitre l’existence de cette association me permettra de faire appel à elle si je rencontre un enfant ayant besoin de continuer à suivre sa scolarité tout en restant à la maison où à l’hôpital. Je pense également que je pourrais m’informer auprès d’eux si j’ai besoin de renseignements précis sur le sujet de la scolarité dans le type 5. 

 

  • ASBL Classcontact.be. J’ignorais qu’il existait une ASBL mettant à disposition des moyens informatiques pour que l'enfant puissent garder contact avec sa classe à l’école pendant son séjour à l’hôpital. 

 

Garder le contact avec ses camarades de classe et avec le monde extérieur est très important pour n’importe quel enfant. Mettre à disposition un moyen de communication aux enfants étant isolé à cause de leur maladie est, selon moi, un réconfort et un renforçateur moral.

 

  • Le E-learning et l’enseignement privé. Un enfant peut ou doit être déclaré « enfant à domicile » si pour des raisons médicales il ne sait plus se rendre à son établissement scolaire. Suite à cela, il devra suivre un programme à faire valider soit par un E-learning donc l’enseignement à distance, soit par une école privée. 

 

 

Contrairement à ce que je pensais, les deux types 5 A et B sont divisés autrement. 

Le type 5 A est organisé dans les écoles d’enfants malades et la type 5 B se trouvent dans l’hôpital même ou dans une institution médicale reconnue. 

 

 

  • Le nombre d'établissements : J’ai été étonnée d’apprendre le nombre d’établissements de type 5 se trouvant en Belgique. Je connaissais l’Escale Entre Deux mais j’ignorais qu’il y avait autant d’implantations (22) et qu’il y avait l’École Robert Dubois et l’École Léopold Mottet. Il y a également des écoles à enseignements spécialisés qui organisent le type 5 avec d’autres types. 

 

Étant très attirée par ce type d’enseignement, je connais maintenant les différentes implantations si je désire un jour y travailler ou si je dois informer une famille ou un enseignant sur une quelconque infrastructure pour un élève. 

 

 

  • De manière générale

 

De manière plus globale, ce cours m’a éclairé sur la place de l’enfant malade dans la société. Il se sent comme un sujet d’étude que l’on va observer, analyser… Cette place est difficile à vivre pour ces enfants, d’une part par le fait d’être vu comme « un sujet d’étude », d’autre part, d’être isolé du monde à cause de sa maladie. Tout cela se rajoute évidemment à sa maladie physique ou mentale. 

La maladie peut donc être une fracture sociale, mais aussi familiale.

 

L’école à l’hôpital est donc un lien entre l’hôpital et le monde extérieur. L’enfant n’est pas traité comme patient, mais comme sujet à part entière. La pédagogie clinique vise une amélioration de « la position subjective » de l’élève en se détachant des idéaux éducatifs. (Doncquiert 2020)

 

Ces enfants ont besoin d’écoute, de patience, de se réconcilier avec l’école, surtout s’il y a une éventuel phobie ou harcèlement… 

L’école est l’essence même de l’apprentissage du savoir-faire et du savoir-être, en plus du savoir. Comme dit Monsieur Doncquiert dans son cours de « Questions d’éthiques et repères de la pratique» : « L’école aménage un rapport artificiel et apaisé au monde ». C’est un passage plus doux pour ces enfants sensibles. 

 

Comme le cours « d’enfants malades » l’a précisé : chaque individu/enfant est unique et a donc besoin d’un cadre qui convient à ses besoins personnels. Être à leur écoute pour leur proposer le contexte scolaire qui leur convient le mieux est primordial. Ce n’est pas l’élève qui s’adapte à l’école, mais bien l’école qui s’adapte à l’enfant. 

En plus du fait d’avoir découvert ces éléments, d’avoir éclairci les notions « d’enfants », « malade », « école »… L’analyse de cas, les échanges avec les autres étudiant(e)s ainsi que le partage de l’expérience de Monsieur Doncquiert a enrichi ce cours et mon savoir sur le sujet. 

Le côté humain de l’enseignement et de l’orthopédagogie est la clé pour venir en aide à ces élèves en difficulté. Je me sens donc plus informée sur le sujet qu’au début et cela ne va qu’évoluer, car, ayant pris l’option « Enfants malades », je vais en apprendre d’autant plus. 

Doncquiet, P. (2020). Enfants malades. Documents non publiés. HE2B Defré. Bruxelles.

 

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