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Aspect clinique de la prise en charge de l'enfant à la personne vieillissante  

Monsieur Verda Denis

Pour le cours "d'Aspect clinique", nous avons dû choisir une pathologie et réaliser des recherches sur celui-ci. 

J'ai choisi de mener mes recherches sur l'Accident Vasculaire Cérébral car ma grand-mère en a été victime et je voulais en connaître davantage. 

L'accident vasculaire cérébral

  • Définition

L’accident vasculaire cérébral est dû à une artère qui se bouche (infarctus) ou se rompe (hémorragie) et donc à l’arrêt brutal de l’irrigation du cerveau.  Suite à cela, le cerveau peut se détruire. 

 

Une hémorragie cérébrale est due à un vaisseau dans le cerveau qui se rompt. Cela va provoquer une irruption de sang dans le tissu qui va endommager le cerveau et endommager les cellules nerveuses. Elle est causée par une hypertension des artères.

  • Causes

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Les cellules nerveuses étant privées de sang, et donc d’oxygène meurent.

 

L’Accident vasculaire cérébral peut être provoqué par :

  • AVC ischémique : Embole, caillot se trouvant dans l’une des grosses artères qui migre vers une artère cérébrale = embolie cérébrale

  • AVC ischémique transitoire : La fermeture directe des petites artères assez fréquente chez les personnes diabétiques et hypertendues

  • AVC hémorragie : hémorragie cérébrale 

  • Athérosclérose : plaque composée de lipides qui se dépose sur la paroi des artères

  • Excès de globules rouges 

  • Excès de plaquettes 

  • Inflammation des vaisseaux 

 

Le risque d’AVC augmente avec l’âge, mais cela n’empêche pas le fait que cela peut arriver à n’importe quel moment dans la vie.

  • Symptômes

Si les signes précurseurs sont rapidement alertés et pris en charge, l’AVC peut être évité. 

Si l’un de ces symptômes survient, mais qu’il disparait rapidement, il faut tout de même être réactif rapidement et en alerter les services médicaux.

 

Voici quelques signes d’alerte : 

 

  • Les membres ou la moitié du corps peuvent être paralysés ou faibles

  • La personne peut avoir du mal à parler 

  • Perte de la vue partielle ou totale d’un œil 

  • Marche instable, chute, trouble de l’équilibre

  • Que faire en cas de doute?

Si nous sommes témoins d’une personne pour laquelle nous avons des doutes d’AVC, il faut la faire s’assoir, pencher sa tête à 30°, qu’elle ne fasse aucun effort et appeler le 112. 

Si on a un doute, plusieurs petits tests peuvent être faits par soi-même comme sourire, lever les bras ou demander de répéter une phrase. 

 

Si la personne survit à son AVC, cela peut entrainer des complications comme un œdème cérébral, une pneumonie, une infection des voies urinaires… ( CHU – UVC Brugmann 2020)

  • Traitements

Thrombolyse : S’il s’agit d’un AVC ischémique, le patient se fera opérer dans le but de dissoudre le caillot qui bouche l’artère touchée à l’aide d’un médicament que l’on perfuse dans la voie veineuse. Il permet de rétablir la circulation sanguine dans le cerveau et donc de lui apporter l’oxygène nécessaire. Ce traitement doit être donné le plus rapidement possible, c’est-à-dire dans les premières heures.

 

Thrombectomie mécanique endovasculaire : retirer le caillot de l’artère à l’aide d’un mécanisme que l’on introduit par voie endovasculaire. 

 

Traitements médicaux : médicaments qui empêchent les plaquettes du sang de s’agglutiner et de former un nouveau caillot. D’autres empêchent les caillots déjà présents de grossir.

 

Si l’AVC a été provoqué par une hémorragie, alors un traitement anticoagulant spécifique sera prescrit au patient. 

 

Une rééducation peut avoir lieu si besoin au niveau moteur ou orthophonique. 

  • Conséquences

  • Paralysie d’un ou de plusieurs membres

  • La sensibilité des membres ou de certaines parties du corps diminue ou disparait

  • La personne a des difficultés pour s’exprimer verbalement et pour comprendre

  • Il peut y avoir un trouble au niveau de la mémoire ou/et de l’équilibre

  • Prévalence

  • 52 personnes par jour 

  • 19 000 personnes par an 

  • 50% de taux de mortalité

  • 9 000 en meurt 

  • 6 000 en garde un handicap

  • En tant qu'orthopédagogue

En tant qu’orthopédagogue, je pourrais être amené à aider une personne ayant fait un AVC ou son entourage.

 

  • Sensibiliser

 

L’orthopédagogue pourra sensibiliser sur le sujet et prévenir des gestes réflexes à adopter si on a un doute d’AVC. Il pourra apprendre les différents petits tests à effectuer ainsi que l’importance de ne pas demander à la personne de faire le quelconque effort et appeler le 112. 

  • Accompagner

Que ce soit vivre un AVC ou en être témoin, cela est un bouleversement dans la vie d’une personne. L’orthopédagogue pourra donc accompagner la famille ou le patient en expliquant avec des mots plus accessibles ce qu'il s’est passé exactement au niveau du cerveau. 

L’orthopédagogue devant s’informer au mieux lui-même pourra conseiller des centres de rééducation pour tout ce qui est moteur ou orthophonique. 

 

Il pourra aussi informer des différents gestes à éviter comme fumer, boire, contrôler son taux de cholestérol… 

  • Aménager

 

Vivre avec une personne ayant fait un AVC n’est pas simple en fonction des conséquences que l’accident a pu engendrer. Certains aménagements devront être mis en place. L’orthopédagogue pourra donc accompagner la famille ou la personne afin d’aménager son lieu de vie de manière propice. 

 

 

 

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